La société MARKESS – dont son étude est indépendante – vient de publier une Infographie des résultats d’une enquête sur le thème « Généraliser la dématérialisation des factures : Etat de l’art 2014 & perspectives 2016 ». Ces données confirment l’évolution du numérique dans le processus de gestion de la facturation en entreprise.
Dématérialisation de la facturation et de ces factures électroniques associées.
Pour son étude sur la « Généralisation de la dématérialisation des factures : Etat de l’art 2014 & Perspectives 2016 », la société MARKESS, spécialiste de l’analyse des marchés du numérique et de la stratégie de transformation et modernisation des entreprises et des administrations avec le numérique, a mené une enquête auprès de 155 entreprises et administrations en France et 47 prestataires du marché en Septembre 2014.
L’étude complète comprend plus de 70 pages de tableaux détaillés et de graphiques commentés sur les pratiques des organisations et les tendances à 2016 dans le domaine de la facturation dématérialisée en France.
L’évolution de la dématérialisation en France
Cette étude révèle que le numérique au sein des processus de facturation est une réalité en 2014 pour 71% des décideurs. Ce pourcentage n’était que de 60% en 2009, soit une hausse de 11% en 5 ans.
En moyenne l’introduction du numérique dans les processus de facturation a commencé en 2010. Deux raisons expliquent cette migration de la facturation en ligne, dématérialisée et électronique, la réduction des coûts et l’automatisation des processus de facturation.
Quels changements et conditions d’amélioration pour la facturation électronique en France
Les résultats de ce document mettent aussi en avant que les besoins restent encore forts pour optimiser le traitement des factures fournisseurs reçues au format papier, dont le rapprochement de la facture avec le bon de commande fournisseur et l’archivage des données. 50% des décideurs estiment que leurs pratiques de facturation électronique seront impactées par la réglementation du 01/01/2013 introduisant la piste d’audit fiable. Ils s’attendent à une généralisation de la facturation électronique (au sens fiscal) portée par la piste d’audit fiable.
Concernant la facturation dématérialisée il existe 3 types de solutions autorisées :
- les factures par voie d’échange de données informatisées (EDI),
- les factures comportant une signature électronique certifiée,
- les factures recourant à toute autre solution technique.
Pour le troisième type de facture électronique, il faut alors disposer d’une piste d’audit fiable permettant de prouver l’authenticité de l’origine du document, son intégrité et la lisibilité de celle-ci. Cette piste « d’audit fiable » doit inclure la description du processus de facturation de l’entreprise, les contrôles opérés par celle-ci et les personnes responsables de ces dits contrôles.
Source : Extrait du blog de MARKESS – blog.markess.fr